Ouvir o texto...

segunda-feira, 15 de dezembro de 2014

Le jour où le palais du Louvre est devenu un musée


10 août 1793. Désertés depuis plus d’un siècle par le roi de France et sa cour, les bâtiments du palais du Louvre sont désormais occupés par une partie des collections royales comme la grande ­galerie qui accueille les sculptures antiques.


["Hubert Robert - Projet d'aménagement de la Grande Galerie du Louvre (1796)" by MOSSOT - Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 v]

En complément





Le Louvre, Orsay et Versailles ouvriront non-stop



La Victoire de Samothrace fait son retour au Louvre



Louvre : 33 salles rouvrent au public



Le jour où "La Joconde" a été dérobée au Louvre



Jack Lang : « Le Grand Louvre, c’est une révolution permanente ! »



Florence s'allie au Louvre






Dès la fin du XVIIe siècle, les salons organisés par l’Académie royale de peinture et de sculpture, qui s’est installée dans les murs après le ­départ de Louis XIV pour Versailles, attirent une foule de visiteurs. Une vocation artistique qui ne fait plus de doute, lorsque le 10 août 1793, l’édifice royal devient un musée et ouvre ses portes sous le nom de Museum central des Arts.

Placé sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, il est administré par les peintres Hubert Robert, Fragonard, Vincent, le sculpteur Pajou et l’architecte de Wailly. L’entrée est gratuite. Ses collections, réparties en trois ­départements, celui des tableaux, celui des sculptures antiques et celui des dessins, sont ouverts en priorité aux artistes et au public en fin de semaine.



Des acquisitions à chaque époque

D’année en année, le musée s’étend et les collections envahissent peu à peu l’ensemble des salles : marbres, antiquités égyptiennes, vases étrusques, objets médiévaux, pièces archéologiques…

A chaque époque son lot d’acquisitions et de réaménagements. Et selon le pouvoir politique en place et l’autorité à sa tête, l’institution passe d’un statut à l’autre. Quant à l’appellation de musée du Louvre, elle apparaît en 1848.

Mais ce qui est aujourd’hui l’un des plus grands musées existant n’a réellement pris sa forme actuelle qu’à partir de 1981, sous l’impulsion du président de la République, François Mitterrand, à l’origine du Grand Louvre. L’amélioration des installations et une meilleure présentation des collections sont au cœur du projet qui prévoit que l’ensemble des bâtiments sera dévolu au musée.

Conserver, protéger, restaurer, pour le compte de l’Etat et présenter au public les œuvres qui font partie des collections inscrites sur les inventaires, telles sont les missions officiellement définies. Symbole de la modernisation en cours, la pyramide de verre est inaugurée le 30 mars 1989, avant de nouveaux aménagements dont l’ouverture du département des arts de l’islam, dernier aménagement en date. Avec ses 9,5 millions de visiteurs en 2013, le Louvre est le musée le plus visité au monde.

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.directmatin.fr/patrimoine/2014-12-13/le-jour-ou-le-palais-du-louvre-est-devenu-un-musee-696331

François Hollande au musée de l’Histoire de l’immigration, enfin !


Le discours de Hollande prévu ce lundi au palais de la Porte dorée est doublement important : il va poser un regard positif sur l’histoire de l’immigration et donner une nouvelle chance à un musée boycotté par Sarkozy.



Le palais de la Porte dorée, qui abrite la Cité de l’immigration, dans le XIIe arrondissement de Paris (MEUNIER AURELIEN/SIPA)

Difficile de se faire entendre quand on veut « positiver » sur l’immigration dans la France d’aujourd’hui, n’est-ce pas ?

Et pourtant, regardez les quatre affiches ci-dessous diffusées par le musée de l’Histoire de l’immigration, ce « musée-fantôme » parisien que François Hollande va inaugurer lundi matin, corrigeant un « oubli » volontaire de Nicolas Sarkozy !

Ces affiches surprennent moins par leur message, tellement évident, que par le simple fait qu’elles aient besoin d’exister, car le discours politique dominant sur l’immigration est celui de la peur, ou pire, autocensuré par la peur.

Non pas qu’il n’y ait pas de « problèmes », mais ceux-ci alimentent un rejet au nom d’un repli national qui va à l’encontre de l’histoire de la France depuis un siècle et demi.



Campagne du musée de l’Histoire de l’immigration


Courage politique

En septembre dernier, au moment de prendre ses fonctions, le nouveau président du musée de l’Immigration, Benjamin Stora, un historien de gauche connu pour ses engagements et son travail sur l’Algérie, nommé par François Hollande, m’avait confié que le vrai test du courage politique serait de voir si le président de la République accepterait d’inaugurer l’institution.

Le test est déjà réussi puisque, annoncé à la dernière minute, François Hollande se rend ce lundi au palais de la Porte dorée, ce bâtiment Art-Déco des années 30 sentant bon l’époque coloniale, et y prononcera un discours attendu sur l’immigration.

Benjamin Stora reconnaissait en septembre que le contexte n’était pas favorable, confiant à quelques journalistes :


« Nous sommes dans une situation d’hostilité, il y a un regard extrêmement négatif sur l’immigration, c’est presque une insulte de dire que les étrangers ont enrichi la France. C’est l’un des problèmes de ce lieu. »



Campagne du musée de l’Histoire de l’immigration
Boycotté par Sarkozy

L’histoire du musée résume en partie cette dégradation.

Initié par Jacques Chirac dans la foulée de la poussée du Front national de 2002, il a été ouvert sous Nicolas Sarkozy, mais a aussitôt été marqué par la polémique : la moitié de son conseil scientifique a démissionné pour protester contre la création du ministère de l’Intérieur ET de l’Identité nationale.

Conséquence, Nicolas Sarkozy, rancunier, ne l’a jamais inauguré et n’y a jamais mis les pieds.

Avec Jacques Toubon à sa tête, la Cité de l’immigration a végété dans son paquebot à la dérive, n’attirant guère que les scolaires avec leurs profs (dont forcés), et surtout des visiteurs pour son magnifique aquarium tropical qui couvre 90% des visiteurs payants !

Tout le défi de Benjamin Stora est de transformer ce musée en un lieu qui donne envie non seulement de le visiter, mais surtout d’en savoir plus sur cette histoire riche, contrastée et jamais facile, mais féconde, de la France et de ses immigrations successives.

Benjamin Stora fait valoir que les collections du musée des Arts d’Afrique et d’Océanie qui était autrefois installé au palais de la Porte dorée – bâtiment édifié pour l’expo coloniale de 1931 –, étaient totalement ignorées à l’époque. Elles sont devenues « tendance » une fois déplacées au musée des Arts premiers du Quai Branly, dans un nouvel environnement signé Jean Nouvel, et une nouvelle approche muséale.

Il espère en faire autant au musée de l’Histoire de l’immigration, même s’il sait qu’il rame à contre-courant politique.
Regard positif au plus haut niveau de l’Etat



Benjamin Stora, en 2010 (SIMON ISABELLE/SIPA)

Les batailles perdues d’avance étant celles qu’on ne mène pas, Benjamin Stora sait qu’il n’a que deux ans pour faire ses preuves, dans un climat politique qui sera loin d’être serein, surtout à l’approche des échéances électorales.

La visite de François Hollande est donc, de ce point de vue, importante. Non pas que la parole présidentielle pèse actuellement très lourd, mais l’engagement politique au sommet de l’Etat en faveur d’un regard positif sur l’histoire de l’immigration était indispensable pour légitimer un lieu qui en a bien besoin.

François Hollande sait aussi qu’il a beaucoup perdu du capital de sympathie qu’il avait pu avoir en 2012 dans les populations « issues de l’immigration » comme on dit : contexte économique déprimé, « mariage pour tous » qui passe aussi mal chez les musulmans pratiquants que chez les cathos, ou encore sa prise de position pro-israélienne au début de la dernière guerre de Gaza.
Marqueur de gauche

Pourtant, s’il y a un terrain sur lequel François Hollande peut montrer un vrai clivage avec son rival d’hier et d’aujourd’hui, Nicolas Sarkozy, c’est bien celui de l’immigration – personne n’a oublié l’« identité nationale », l’indigne discours de Grenoble, ou la campagne à la Buisson de 2012 –, même si François Hollande n’a pas montré plus de courage que ses prédécesseurs socialistes depuis 30 ans en renonçant à la promesse du vote des étrangers non-communautaires aux élections locales.

Symboliquement fort malgré les arrières-pensées opportunistes, le discours du palais de la Porte dorée est l’un des rares moments qui restent à François Hollande pour signifier des marqueurs de gauche quand celle-ci ne sait plus très bien où elle habite.

Au passage, il donnera une nouvelle chance à un musée précieux qui n’en a pas réellement eue.


fonte:  @edisonmariotti #edisonmariotti http://rue89.nouvelobs.com/2014/12/14/francois-hollande-musee-lhistoire-limmigration-enfin-256562

Museos, Poder y Trabajadores · en INSTITUCIONES, MUSEO, OPINIÓN. ·

La tan manida y proclamada independencia de los museos por los de allá arriba, – no los ángeles, no; hablamos de los que manejan nuestras vidas -, es un auténtico disparate. Nos referimos a la independencia en la generalidad del término, en la gestión global de los museos desde el punto de vista de sus trabajadores. El poder siempre quiere que los cosas se ejecuten según sus reglas, pero el problema es la ignorancia de los que definen esas reglas en ámbitos que no son en absoluto los suyos. Siempre hemos dicho que el Curriculum vitae de alguien que conduce las vidas de otros debería ser tan grueso como El Quijote, o incluso más. 
 



No se puede saber de todo. Un político no puede pasar de ser concejal a parlamentario digital (puesto a dedo), y de parlamentario, si su partido gana las elecciones y está a bien con el líder, a director general dele estado y después ministro. Eso no le entra en la cabeza a nadie. El resultado de tanta ignorancia junta es que se ejerce una censura -ideológica, económica -, aprobando algunos proyectos y desestimando otros, sin criterio alguno a la vista. Y todo esto está en manos de gente que no sabe hacer la “o” con un canuto.


Ilustración: John Holcroft

Los trabajadores de los museos, deben hacer frente a la intromisión y luchar para mantener sus criterios profesionales, que son los que verdaderamente tienen valor. Estos trabajadores de los museos lo hacen todo con extraordinarias dosis de imaginación, esfuerzo, voluntad, para resolver así carencias (económicas, de espacios, de personal, etcétera) que irrumpen en su trabajo del día a día. Si lo hacen bien el mérito nunca será de ellos; pero si hay algún problema…


A lonely backlit worker

El museo tiene la mala suerte de ser generalmente un elemento marginal en el esquema de prioridades del poder (solo hay que atender a la distribución de los presupuestos del estado neoliberal). Es ahí cuando a las trabajadores de los museos les toca luchar a pecho descubierto para demostrar que la existencia del museo es imprescindible en la sociedad. Luchan para defender la idea de que los presupuestos no llegan, que no son suficientes medios para poder cumplir su cometido como debe ser. Con muy pocos medios hacen verdaderas maravillas, pero estos profesionales de los museos lo hacen posible porque se multiplican, desempeñan funciones o asumen trabajos que no les corresponden, quemando energías, robando tiempo libre, intentado buscar otros recursos económicos para mantener el museo abierto. Es una labor gigante y encomiable y muy poco reconocida por la sociedad.


Cartel: Chaumont Graphisme

El poder es insensible a esta precariedad generalizada que se da en los museos, sobre todo en los de ámbito local, justificando sus decisiones sobre ajustes económicos necesarios en una mala situación que ellos mismos han provocado. Pero se siguen creando museos curiosamente. Bienvenidos sean pero, ¿a qué precio? Bueno, bonito, barato y siempre contando con el sacrificio de los trabajadores a los que se les va a exigir resultados. El poder echará mano de las estadísticas, sobre todo las relacionadas con los visitantes: muchos, bien; pocos, muy mal. La verdad es que las estadísticas cuantitativas poco importan en realidad para clarificar que problemas tienen los museos. Además las estadísticas se pueden maquillar fácilmente; esa es una especialidad de los políticos. Poco importa, por ejemplo, que el museo forme parte de la educación en los colegios. El poder no distingue esos valores cualitativos de los que son meramente cuantitativos. Los trabajadores de los museos sí lo saben.


Ilustración revista: Rufus Segar

El poder espera que el museo se arregle con lo que tiene para mantenerse, es decir, que los trabajadores se multipliquen. Los profesionales de los museos deben organizar actividades, buscar patrocinadores, gestionar, dirigir, construir y hasta limpiar. Ya sabemos muy bien cual es el axioma del poder neoliberal, que pone todo perdido de decisiones arbitrarias, para hacer que el milagro económico sea posible: multiplicar beneficios con la inversión justa y el menor personal posible. En esta coyuntura del “o lo tomas o lo dejas”, hay que arreglárselas como sea. Finalmente, el que acaba perdiendo este tira y afloja, además del trabajador, es el visitante. Una situación donde la estabilidad laboral, el reciclaje y la formación continua del profesional se han convertido en utopía. Y que no haya conflicto, porque de haberlo se abre inmediatamente la puerta que da a la calle.

Foto principal: cortesía de Wikipedia / Library of Congress
 
fonte @edisonmariotti #edisonmariotti