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domingo, 10 de maio de 2015

Palmarès des musées: la percée du Quai Branly et du MuCEM

Le palmarès des musées, établi par leJournal des arts, révèle une étonnante percée des musées de civilisation, comme le Musée du Quai Branly ou le MuCEM de Marseille.

Le musée du Quai Branly arrive en tête du palmarès des musées, établi par le Journal des arts. - Jean-Pierre Dalbéra - Flickr - CC

Le paysage des musées français est-il en train de changer? Le palmarès, établi chaque année par leJournal des arts, à paraître jeudi dans les kiosques, en témoigne, notant une véritable percée des musées de civilisation, par rapport aux musées d'art. Certes les mastodontes que sont le Louvre, le Centre Pompidou ou le Petit Palais (le musée d'Orsay n'a pas souhaité participer à ce palmarès) figurent sans surprise parmi les cinq premiers.


Mais la première place du musée du Quai Branly, celle du MuCEM de Marseille, qui fait une entrée remarquée dans le classement, directement en dixième position, ou encore le Musée des Confluences de Lyon, qui devrait y figurer l'année prochaine, attestent du succès de ces musées, comme nous l'explique Jean-Christophe Castelain, rédacteur en chef du Journal des arts.


"Moins intimidants"


Ces musées des civilisation, qui ne sont pas des musées d'art proprement dit, qui parlent plutôt de l'histoire, de la géographie, de l'homme, des villes. Et ils attirent un public croissant, plus familial. Leurs thèmes et surtout présentation des œuvres les rendent accessibles au plus grand nombre. "Ces musées recourent à des objets d'art, mais pas seulement, précise Jean-Christophe Castelain. Il y a beaucoup d'audiovisuel, la scénographie est très spectaculaire, elle fait beaucoup appel à l'image, au son, aux cartes, au numérique. C'est beaucoup moins intimidant qu'un tableau".


"Les musées des civilisations parlent plus au public, utilisant des modes d'expression et de démonstration avec lesquels les gens sont plus à l'aise, parce qu'ils se rapprochent de la télévision", analyse-t-il encore.

Jean-Pierre Dalbéra - Flickr - CC - Le MuCEM de Marseille se classe directement 10e dans le palmarès du Journal des arts.

"Le musée des Confluences a ouvert trop tard en 2014 pour être classé, mais en 2016, je suis sûr, après ce que j'ai vu, qu'il sera bien classé", estime Jean-Christophe Castelain, pour qui cet engouement du public est une bonne nouvelle. "Les gens y vont en famille, les grands-parents amènent les enfants, c'est une façon de faire de la découverte de lieux, d'histoire, avec des objets d'art. C'est une bonne façon de cultiver les gens".


Le musée du Quai Branly a notamment accueilli fin 2014-début 2015 une exposition sur les Mayas, et une autre, plus tôt dans l'année, intitulée Indiens des pleines, sur les Indiens d'Amérique, qui ont connu un véritable succès auprès du public.


Le poids des expo
Car si de nombreux critères entrent en compte dans l'établissement de ce palmarès (voir encadré), les grandes expositions temporaires présentées par les musées au cours de l'année sont bien sûr un élément prépondérant. Ce qui explique par exemple, selon l'analyse du Journal des arts, la place du Louvre "seulement" deuxième. Le musée a fait en 2014 le choix d'une programmation "moins flamboyante" avec Le Maroc médiéval ou encore Naissance d'un musée, qui présentait les oeuvres du Louvre Abu Dhabi, mais demeure le musée avec la plus importante fréquentation en France, comptant plus de 9 millions de visites sur l'année. 


Même chose pour le centre Pompidou, qui n'a pas pu bénéficier de l'effet "Koons". La rétrospective a certes battu des records de fréquentation avec 5.000 visiteurs par jour, mais s'est achevée en avril 2015. L'exposition Duchamp, plus tôt dans l'année, plus exigeante, a moins attiré les foules.
Le top 10 du classement des musées en 2014*:
1. Musée du Quai Branly (Paris) 

2. Musée du Louvre (Paris) 

3. Centre Pompidou - Musée national d'art moderne (Paris) 

4. Musée des beaux-arts (Lyon)

5. Petit-Palais, musée des beaux-arts de la Ville de Paris 

6. Palais des beaux-arts de Lille 

7. Musée des arts asiatiques Guimet (Paris)

8. Les Arts décoratifs (Paris) 

9. Musée d'art contemporain (Lyon) 

10. MuCEM (Marseille) 

*des villes de plus de 200.000 habitants. 


Dans les coulisses du classement

Au-delà de la fréquentation des musées, le Journal des arts prend en compte de très nombreux critères pour dresser son classement annuel. Evaluant ainsi la surface du musée, les tarifs, la présence d'une boutique, le nombre de scolaires accueillis par rapport au nombre d'habitant, la valeur des acquisitions ou même le nombre d'abonnés sur Twitter par rapport au nombre de visiteurs. Et bien sûr le nombre d'oeuvres dans les collections, le projet scientifique, le nombre d'ouvrages édités...

En tout, ce sont 65 critères, pondérés en fonction de leur importance, qui entrent en compte et permettent chaque année depuis 12 ans, d'établir ce palmarès.


"On n'est pas là pour dire 'ils sont bons, ils ne sont pas bons', assure Jean-Christophe Castelain. On fait aussi ce travail-là pour permettre aux musées de se comparer et de voir quels sont les endroits où ils sont moins bons et s'améliorer."

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti
http://www.bfmtv.com/culture/palmares-des-musees-la-percee-du-quai-branly-du-mucembr-884275.html

The Vigeland Museum is the sculpture museum of Oslo.

Our responsibilites and ambitions are two-folded. The Museum is dedicated to Gustav Vigeland. The main responsibilities is to take care of the heritage of Gustav Vigeland towards the public, and to preserve this for the coming generations. The majority of the Museum's exhibition space is a presentation of Vigeland's oeuvre.

O local representa a vida e obra do escultor Gustav Vigeland. Foto: Isabela Rios
Gustav Vigeland.

In addition to this, the Museum's ambition is to be the most interesting venue for presenting art within the three dimenional field. Since starting with temporary exhibitions on contemporary and modern art, the Museum has, over the recent years, become more focused on this specific kind of art, i.e. sculpture and installation, and video based art. The Museum puts an emphasis on presenting a variety of these artistic expressions, and striving to keep it on a high qualitative level.

In 1919, the City Council in Oslo decided to build a new studio for Gustav Vigeland at Frogner. The final contract, signed in February 1921, stated that Vigeland would bequeath all his works to the City Council in return for the right to continue using the studio until his death. It was also decided that the studio would become a museum to house Vigeland’s works after his death, and to build an apartment on the 2nd floor of the building.

In 1924 Vigeland moved into the apartment at Frogner where he was to lead a quiet and uneventful life with his wife Ingerid. He was completely absorbed by his work and was seldom seen outside the studio. In the evenings he preferred to sit in the library drawing, reading or making woodcuts.

Vigeland was associated with many highly skilled craftsmen; both plaster casters, stone masons, and smiths. The number of craftsmen in residence varied depending on his needs. They helped build the iron armatures inside the sculptures and roughly covered the larger sculptures with clay according to the sketches. His assistants also carried out plaster casting and stone masonry. The efforts of these assistants were decisive for the realisation of the Vigeland Park.

Vigeland lived at Frogner until his death in 1943.His studio was reopened as a museum in 1947. At present the museum has approximately 1,600 sculptures, 420 woodcuts and 12,000 drawings, in addition to a collection of the artist’s notebooks, several thousand letters and his large library and collection of photographs.


fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti
http://www.vigeland.museum.no/en/museum/history

Muzeum Žlutice s historickým podzemím -- Zlutice museum with historical underground

Žlutice, město bohaté historie a kulturních památek se rozkládá ve svahu nad údolím středního toku malebné říčky Střely sevřené kopci Dlouhý vrch, Hlínovec a Nevděk v blízkém sousedství majestátního vrchu Vladaře.

Bylo založeno asi během slovanské kolonizace, jako obchodní stanice na důležité cestě z Prahy do Chebu. První písemná zmínka o Žluticích pochází z roku 1186, kdy měly být majetkem kladrubského kláštera.

V období Karla IV. již měly Žlutice organizovanou městskou správu, která vydávala listiny a vedla městské knihy. Hospodářsky se město opíralo o obchod se solí a plátenictví. Během husitských válek jsou Žlutice a okolí opakovaně svědky vojenských šarvátek. Největšího rozmachu dosahuje město v období renesance po r. 1515. V této době vzniká ve Žluticích jedno z nejkrásnějších děl iluminátorského umění 16. století, Žlutický kancionál, jehož faksimile je uložena v městském muzeu.

Po třicetileté válce dochází v průběhu 17. a 18. století k postupné germanizaci. Období rozkvětu ukončil velký požár v r. 1761. Význam Žlutic opět stoupl poté, co se staly sídlem soudního a politického okresu (1850 - 1948) a po vybudování železnice (1897).

Čtvercové Velké náměstí je přirozeným centrem města. Historické jádro se zbytky gotického opevnění a několikapatrovými zpřístupněnými podzemními sklepy je památkovou zónou. Ve středu náměstí je sloup Nejsvětější Trojice. Z dolní části náměstí se prochází nejživější ulicí ke kostelu sv. Petra a Pavla který patří k nejcennějším stavebním památkám Karlovarska. Poklidný ráz města umožňuje omezení průjezdu dálkové dopravy.

V současnosti mají Žlutice 8 příměstských částí (Verušice, Veselov, Ratiboř, Knínice, Protivec, Mlýnce, Záhořice a Vladořice) spolu téměř s 2 700 obyvateli. Žlutice jsou sídlem pověřeného městského úřadu. Kromě základní a mateřské školy zde sídlí i základní umělecká škola, střední lesnická škola a výchovný ústav pro děti a mládež. Žlutice mají bohaté kulturní tradice. Každoročně se zde koná Žlutická pouť, přehlídka amatérských divadelních souborů - Žlutické divadelní léto a festival sborového zpěvu - VIVA LA MUSICA.

Město Žlutice se nachází přibližně 30 km jihovýchodně od Karlových Varů. Leží nad údolím říčky Střely. Dominantou krajiny je vrch Vladař a vodní nádrž Žlutice. Najdete tu slavný žlutický kancionál, muzeum husitství a historické podzemí s městskou šatlavou.




Historie
Měšťanský barokní dům, situovaný na náměstí vedle radnice, původně šestiosý patrový dům, novodobé spojení oken, v mázhausu valené klenby. Dům původně ze 16.století, současná podoba z 2.poloviny 18.století, fasáda upravovaná ve 20. století. Památka II. kategorie



Městské muzeum Žlutice bylo založeno v roce 1910. Návštěvníkům nabízelo sbírky vztahující se k historii města. V roce 1953 převzalo sbírky z městského muzea v Bochově. V roce 1971 zde pracovníci muzea instalovali expozici věnovanou husitství. Pobočkou Karlovarského muzea se žlutické muzeum stalo v roce 1973. V roce 1992 byla expozice rozšířena o dějiny města. Součástí prohlídky je šatlava s instalací o hrdelním právu. V rámci prohlídky je zpřístupněna rovněž část středověkého podzemí pod budovou muzea.

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.zlutice.cz/ODSTAVENO/cs/historie


--in

Žlutice, the town's rich history and cultural monuments lies on a slope above the valley of the middle reaches of the picturesque river Missiles clamped long hill hill, Hlínovec Nevděk and in close proximity to the majestic hill Vladare.

It was probably founded during Slavonic colonization as a trading station on the important route from Prague to Cheb. The first written mention of Žlutice dates back to 1186, when the possession of Kladruby.

In the period of Charles IV. town already had organized municipal administration, which issued deeds and kept town records. Economically, the town relied on salt trading and linen drapery. During the Hussite Wars, the town and its environs repeatedly witnessed fighting armies. The greatest boom reaches the city in the Renaissance period through the year. 1515. At this time a Žluticích in one of the most beautiful works of art of illumination of the 16th century, Žlutice Hymn Book, the facsimile of which is stored in the city museum.

After the Thirty Years War in the 17th and 18th centuries to gradual Germanization. Period of prosperity ended with the great fire in the year. 1761. Importance Žlutic increased again after he became the seat of the judicial and political district (1850 - 1948) and after the construction of the railway (1897).

Square Great Square is the natural center of the city. Historical core remnants of Gothic fortifications and underground cellars několikapatrovými made available a monument zone. In the middle of the square is the Holy Trinity. From the lower part of the square busiest street to the church of St. Peter and Paul, which is one of the most valuable architectural monuments of the Karlovy Vary. The peaceful nature of the city allows you to restrict passage of long-distance transport.

At present Zlutice 8 suburban parts (Verušice, Veselov, Ratiboř, Knínice, Protivec, Mlynce, Záhořice and Vladořice), along with nearly 2,700 residents. Zlutice headquarters are in charge of the municipal office. In addition to primary and nursery schools located here as well as elementary art school, secondary school of forestry and educational institute for children and youth. Zlutice have a rich cultural tradition. Annually hosts Žlutická pilgrimage festival of amateur theater - Žlutická Summer Theatre and Choir Festival - VIVA LA MUSICA.

City Žlutice is located approximately 30 km southeast of Carlsbad. It is situated above the valley of the river Missiles. Dominates the landscape Vladař Peak and the Žlutice Reservoir. There is the famous Žlutice Hymnal, the Hussite Museum and the historical underground with urban roundhouse.

History
Baroque burgher house, situated on a square next to the town hall, originally a six-axis storey house, modern connection windows, barrel vaults in the hall. The house originally from the 16th century, the current version of the 2nd half of the 18th century, the facade groomed in the 20th century. II monument. category

Žlutice Municipal Museum was founded in 1910. Visitors offered collections relating to the history of the city. In 1953 it took over the collection of the town museum in Bochov. In 1971 the museum workers installed here exhibition devoted to the Hussite movement. Branch of the Karlovy Vary Museum Žlutice Museum became in 1973. In 1992, the exhibition was extended by the town's history. The tour includes a roundhouse with the installation of guttural law. During the tour is accessible also part of the medieval underground under the museum building.



Islamic Arts Museum Malaysia

The exhibition space of the Islamic Arts Museum differs from most museums as the galleries are housed in a vast open area. The elimination of spatial division permits uninterrupted movement from one exhibition space to the next, inspiring a sense of continuity embodied in the Islamic spirit. The IAMM has two floors of permanent galleries, and two special galleries for temporary exhibitions.


Tour
http://www.iamm.org.my/vr/





The Islamic Arts Museum Malaysia Newsletter is a medium of communication that aims to reach a wide audience including museums, institutions and intellectuals. The newsletter, published quarterly, brings updates and current happenings at the museum. Also highlighted are the museum’s accomplishments and collaborative efforts.

The Islamic Arts Museum Malaysia is committed to preserving and propagating knowledge. Publications are a vital tool in this quest. By the middle of 2006 the museum had published 16 books, covering a wide range of topics. Most of these publications are catalogues of exhibitions, although books of a more general nature are now being produced. The aim is at all times to support the work of the museum and to improve visitors enjoyment. We welcome comments on our published material.



Symbols of Power & Beauty: The Collection of the Islamic Arts Museum Malaysia

Islamic Arms and Armour represents the finest and most exquisite form of art produced in the Islamic world. Whether they are daggers, swords, or firearms, their decorations reflect the finest workmanship in gem stone setting, the best and most intricate calligraphy inlaid with gold and silver, as well as the state of the art in metallurgy. In the past, Arms and Armour often functioned as protective armours and arms in battlefields, as well as expressions of social status, being used in ceremonial gatherings and social celebrations. They were often presented as diplomatic gifts and worn by the nobility and elite as they were thought to empower their owner with mystical qualities. They reflected the pride of the society and were always portrayed in major epic stories in addition to being depicted in miniature paintings. The miniature paintings highlight the beauty and effectiveness of Islamic arms and illustrate the tactics and strategies that attest to the pre-eminence of Muslim Warfare.


This exhibition and accompanying catalogue displays artifacts from the IAMM collection, representing arms, armour and accessories from the Islamic world from as far west as North Africa to South East Asia. The accompanying catalogue which introduces over 200 artifacts from the Islamic Arts Museum Malaysia’s collection is divided into 7 chapters. The exhibition and publication covers royal commissions and craftsmen’s masterpieces, gunpowder and firearms as well as highlights the importance of the horse in association with arms and armour as depicted in miniature paintings. It also gives special attention to South East Asian arms and armour. The display and text is thus informative and parts of its content are being published for the first time.

The exhibition will present a historical overview of arms used during the Prophet Mohammed’s and his companions (sahabah)’s life. This section will be followed by a display of the royal commissioned arms of the Qajar, Persian, and Ottoman sultans, as well as a section dedicated to the Malay World’s arms and armour. The exhibition highlights a collection of outstanding swords and daggers from the Islamic world as well as displays the famous 17th-19th century manuscripts depicting arms and armours in their miniatures.

The exhibition stresses on the beauty and symbolism of Islamic arms and armour, and highlights its different usage; as part of the royal attire, in hunting and expeditions as well as in battlefields.


fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti http://www.iamm.org.my/

Les musées, gardiens du patrimoine culturel de l’humanité

La Journée internationale des musées ne revêt pas la même signification que l’on soit au Québec ou en Tunisie. Après la destruction des sculptures au musée de Mossoul et l’attaque du Bardo, on tente de redéfinir la mission et la vocation du monde muséal.


Photo: Fethi Belaid Agence France-PresseSelon l’archéologue Leïla Ladjimi Sebaï, l’avenir des musées passe par l’archivage virtuel de toutes les œuvres. Ci-dessus : vue d’une salle intérieure du Musée du Bardo.Ce texte fait partie d'un cahier spécial.




Le 26 février dernier, le groupe djihadiste Daesh met en ligne une vidéo où l’on voit des combattants détruire à coups de masse et de marteau-piqueur des oeuvres d’art préislamiques très rares du musée de Mossoul, dans le nord de l’Irak. Le 18 mars, vers 12 h 30, des tirs de Kalachnikov se font entendre dans l’enceinte du Musée du Bardo, le musée national de Tunis. L’attentat terroriste, encore une fois l’oeuvre de Daesh, fera 24 morts et 45 blessés. 

La mission d’un musée est de préserver le patrimoine, et entre les mains de terroristes, le musée devient le symbole d’un patrimoine à écraser : « Le Musée du Bardo n’a pas été attaqué en tant que musée. Ce sont d’abord les touristes qui ont été visés, et donc l’économie, la démocratie et l’image d’ouverture de la Tunisie. Mais c’est aussi au patrimoine qu’on s’est attaqué, ils ont choisi le Bardo et ce n’est pas anodin », nous dit Leïla Ladjimi Sebaï, archéologue, historienne, directrice de recherche à l’Institut national du patrimoine de Tunisie et spécialiste d’épigraphie latine. 

En rappelant le thème de la Journée internationale des musées, «Musées pour une société durable »,Mme Sebaï évoque aussi les mots d’Hans-Martin Hinz, le président de l’ICOM : « Les musées, en tant qu’éducateurs et médiateurs culturels, adoptent un rôle de plus en plus vital en contribuant à la définition du développement durable, sa mise en oeuvre et ses pratiques. Les musées doivent être en mesure de garantir leur rôle dans la sauvegarde du patrimoine culturel face à la précarité croissante des écosystèmes, à des situations d’instabilité politique et aux défis naturels et humains qui peuvent se présenter. Le travail des musées, par l’intermédiaire de l’éducation et d’expositions, peut contribuer à la création d’une société durable. » 

Devoir de conservation 

Cette mission de protéger, les musées s’en acquittent depuis leur création. Mais aujourd’hui, ce rôle devient extrêmement complexe. « Dans un musée, nous sommes déjà conservateurs d’objets, finalement, ne devrions-nous pas faire des musées de véritables bunkers, les fermer comme des châteaux forts, c’est-à-dire mettre à l’abri notre patrimoine ? » nous dit Mme Sebaï. L’archéologue justifie ses propos en affirmant que dorénavant, du fait d’actes terroristes, « ces oeuvres d’art sont vouées à être dilapidées parce que, d’une part, on veut marquer les esprits et on veut toucher à l’histoire et à la représentation que nous avons de notre identité, mais d’autre part, il ne faut pas oublier que dans tout ça il y a le trafic illicite ». 

Par chance, les oeuvres du Musée du Bardo n’ont pas été touchées par les terroristes. En contrepartie, peu de pièces du musée de Mossoul auront survécu aux attaques des djihadistes, attaques qui ne sont pas sans rappeler celles des talibans contre les bouddhas de Bamiyan en Afghanistan en 2001. En temps de guerre, la spoliation d’oeuvres d’art est florissante et le régime nazi l’a largement démontré lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais aujourd’hui, au beau milieu d’une guerre terroriste, on rencontre plus de receleurs que de collectionneurs : tout ce qui n’est pas vandalisé est maintenant vendu au marché noir et les recettes du pillage d’oeuvres d’art servent à alimenter les réseaux de drogue ou d’armes. Les pays visés par cette spoliation sont la Libye, l’Irak, l’Égypte ainsi que le Mali. Le butin de cet énorme trafic, le deuxième en importance après la vente de pétrole, représenterait plus de 7 milliards de dollars. « Il y a la mise en scène et le spectacle pour les caméras, et parallèlement à ça, il y a les oeuvres qui se font voler », ironise Mme Sebaï. Et ces oeuvres trouvent preneurs partout dans le monde, en Europe, en Asie, aux États-Unis et plus récemment dans les pays arabes : « Par exemple, l’Arabie Saoudite, le Qatar et évidemment les Émirats arabes unis. À Abou Dhabi et à Doubaï, on monte des musées de bric et de broc et l’on essaie de se refaire une histoire ou une archéologie avec des oeuvres glanées dans le monde entier. » 

L’UNESCO a d’abord pris des mesures à l’automne dernier en adoptant une résolution sur la protection du patrimoine irakien, puis le Conseil de sécurité de l’ONU y est allé lui aussi d’une résolution visant à empêcher le trafic d’oeuvres d’art et la vente de pétrole, et a ensuite étendu à la Syrie une interdiction, s’appliquant déjà à l’Irak, de faire commerce de biens culturels volés. Mais malheureusement, lutter contre ce marché est aujourd’hui extrêmement complexe puisqu’il faudrait, pour y parvenir, une coopération et une cohésion de tous les États touchés, même si des organismes comme l’ICOM, l’UNESCO et Interpol unissent leurs forces pour contrer ce fléau. 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, à l’heure actuelle, il n’existe pas de catalogues systématiques des oeuvres d’art se trouvant dans les musées du monde entier. Ces inventaires sont souvent longs et coûteux et ne sont vraiment à jour que rarement. Un musée peut parfois mettre longtemps avant de réaliser qu’une oeuvre a disparu : « Il y a quelques années, en Tunisie, on nous a signalé la vente aux enchères de manuscrits du Coran. Un feuillet de manuscrit peut disparaître très facilement sans que personne s’en rende compte puisque ce qui est inventorié, ce n’est pas le feuillet, mais le manuscrit complet. » Aujourd’hui, dans le contexte géopolitique tendu que nous connaissons, pour Leïla Ladjimi Sebaï, l’avenir des musées passe par l’archivage virtuel de toutes les oeuvres : « Ça nous permettrait de connaître même ce qui se cache dans les réserves des musées. Il faut numériser toutes les collections, de la plus petite à la plus grande, pour obtenir une trace numérique, parce que je ne suis pas certaine que nous puissions sauver l’oeuvre elle-même. » 

« Actuellement, nous ne voyons pas très clair et nous n’avons pas encore le recul nécessaire. De plus, nous ne sommes pas habitués à ce genre d’attaques, ce sont des comportements très nouveaux pour nous, même si nous n’en sommes pas aux premiers vols d’objets d’art, ni aux premières destructions de cités, mais comment peut-on répondre à ça ? Si toutefois il y a une réponse, ce dont je ne suis pas très sûre », conclut de manière assez pessimiste Leïla Ladjimi Sebaï. 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, à l’heure actuelle, il n’existe pas de catalogues systématiques des oeuvres d’art se trouvant dans les musées du monde entier.

fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti
http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/439315/journee-internationale-des-musees-les-musees-gardiens-du-patrimoine-culturel-de-l-humanite

Seminário discutirá hábitos culturais na segunda-feira. O encontro tem o intuito de apresentar os principais dados referentes à pesquisa sobre hábitos culturais dos paulistas, com enfoque nas artes visuais e museus.


A Secretaria da Cultura do Estado de São Paulo, em parceria com a J. Leiva Cultura e Esporte e apoio do Sistema Estadual de Museus de São Paulo (Sisem-SP) e da Pinacoteca do Estado, promove, na segunda-feira, dia 11 de maio, das 11 às 17 horas, no auditório da Estação Pinacoteca (foto), o "Cultura em SP: Museus e Exposições". 


Na ação, será debatido o resultado do estudo que mostra o perfil do público de museus e exposições artísticas em 21 cidades do Estado. Com adesão gratuita, as inscrições podem ser feitas através do site www.sisemsp.org.br A Estação Pinacoteca está localizada na praça Júlio Prestes, 16, no centro de São Paulo. 


fonte: @edisonmariotti  #edisonmariotti 
http://www.moginews.com.br/materia/189577/seminario-discutira-habitos-culturais-na-segunda-f.aspx

Um projeto que dá a volta ao mundo copiando em colagens as obras menos conhecidas. Desprezados dos maiores museus do mundo se rebelam nas ruas

Dobre uma esquina de Madri, Nova Orleans, Rio de Janeiro... E o encontra. Um retrato misterioso sobre a parede de tijolos que parece retirado de um museu. Você não se enganou, é isso mesmo. Isso é o Outings, o projeto artístico do artista francês Julien de Casabianca (Bastia, 1970) que pega pinturas pouco conhecidas do Louvre, Prado, Metropolitan e as copia em formato de colagem. Já são 69 criadores em 22 cidades do mundo.



Um quadro pouco conhecido do Louvre copiado nas ruas de Paris. / OUTINGS



 E o projeto começou quase como uma brincadeira, como confessa Casabianca: “Era eu como o príncipe encantado libertando a princesa desse quadro desconhecido, prisioneira na pintura, na moldura, no castelo (chamado Louvre). Mas quando o coloquei na rua, descobri o incrível poder que é possível ver agora no Outings. Um poder que está nas mãos de qualquer um pois é muito fácil de fazer!”. Você pode ver o brilho dessa experiência que dá a volta ao mundo nessa galeria de fotos.


fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti
http://brasil.elpais.com/brasil/2015/05/05/cultura/1430824737_330512.html

Florianópolis, Santa Catarina, Brasil, recebe a Bienal Brasileira de Design por dois meses

Evento ocorre de 15 de maio a 12 de julho em diversos locais da capital. Programação inclui exposições, seminários, workshops e palestras.



Bough Bike é um dos produtos da exposição Design Holandês (Foto: BBD 2015 FLORIPA/Divulgação)

Em uma semana, Florianópolis passa a ser sede da Bienal Brasileira de Design. Entre 15 de maio e 12 de julho, o evento irá reunir expositores e palestrantes internacionais, além de apresentar projetos inovadores. A bienal terá como tema “Design para todos”.

Serão seis exposições principais com entrada gratuita. A programação também inclui dois dias de seminários com 12 conferencistas, ações educativas e interativas, além de uma série de ações paralelas - que também incluem workshops, ciclos de palestras, semanas acadêmicas, lançamentos de vídeos e livros, cursos, intervenções, feiras e concursos.

Os eventos ocorrem por toda a cidade, com mostras nos espaços do Centro Integrado de Cultura (CIC) - Museu de Arte de Santa Catarina (MASC), o Museu da Imagem e do Som (MIS) e no Espaço Lindolf Bell - no Museu Histórico de Santa Catarina (MHSC), na Federação das Indústrias do Estado de Santa Catarina (FIESC) e em locais abertos.

Para o curador da exposição, o professor e designer Freddy Van Camp, o principal objetivo da bienal é mostrar para o público que o design é um direito da população. "Há um mito que o design é só para privilegiados, mas ele é o diferencial da indústria. Vai além da qualidade técnica. Queremos mostrar o potencial desta ferramenta".

Seminário internacional
Na abertura do evento, entre os dias 15 e 16 de maio, um seminário internacional trará nomes de renome internacional, de diversos continentes, para a capital catarinense. Serão designers, pesquisadores, doutores e professores de instituições teconhecidas no mundo todo.
Ralph Wiegmann é um dos palestrantes
confirmados (Foto: BBD 2015 FLORIPA/Divulgação)

Para participar, é necessário fazer a inscrição pelo site do evento. São três blocos de expositores. No dia 15, o bloco 1 custa R$ 80 (R$ 40 para estudantes). No dia 16, os blocos 2 e 3 custam R$ 150 cada ( R$ 75,00 para estudantes). Para assistir a todos o valor é de R$ 220 (R$ 110 para estudantes).

Dentre os palestrantes, Van Camp destaca a participação do alemão Ralph Wiegmann, criador do prêmio IF Design, considerado o 'Oscar' do design. "A gente às vezes reconhece nosso potencial apenas com prêmios fora, e muitos brasileiros ganham essa premiação internacional", diz.

Confira a relação de palestrantes:

Bloco 1
Mugendi K. M’Rithaa (Cidade do Cabo, África do Sul) – Design Social e Transformador para Todos: uma perspectiva Africana
Avril Accolla (Milão, Itália/Xangai, China) – Design para todos, vanguarda social da inovação
Deniz Ova (Istambul, Turquia) – Bienal para Todos
Ralph Wiegmann (Hannover, Alemanha) – O prêmio IF Design e sua influência nas sociedades

Bloco 2
Bel Lobo (Rio de Janeiro, Brasil) – O bem, o bom, o belo, para todos
Manuel Estrada (Madrid, Espanha) – Design para vender. Design para comunicar.
Jorn Konijn (Amsterdã, Holanda) - Acho que estamos presos no futuro
Dan Formosa (Piemont, Nova Iorque, EUA) - Será que o design consegue se reinventar?

Bloco 3
Guilherme Knop (São Paulo, Brasil) - Volkswagen Design
Jorge Montana (Bogotá, Colômbia) – Design na hiper-conexão
Edna dos Santos-Duisenberg (Genebra, Suíça) – Design na Era da Criatividade
Montse Arbelo e Joseba Franco (Bilbao, País Basco, Espanha) - Atitudes inovadoras e ecossistemas criativos
Detalhe da cadeira Endless Chair Gradient Green, da exposição Design Holandês no Palácio do Povo. (Foto: Studio Dirk Vander Kooij/ BBD 2015 FLORIPA)

Exposições 
Serão seis exposições principais com entrada gratuita. Van Camp, que teve o seu primeiro emprego em Santa Catarina e ajudou a criar o núcleo de design da Whirlpool, destaca que na exposição Criação Catarina mostrará o potencial da região.

"O estado sempre teve um potencial de exportação, seja para outros estados ou exterior. Nesta mostra isso ficará bem evidente", reforça. 

Confira as temáticas e locais de exposição:

ExposiçãoLocalInícioHorárioDesign para todos - Para uma vida melhor No MASC (CIC) 16 de maio Terça a sábado, das 10h às 20h30
Domingos e feriados, das 10h às 19h30
Design Tecnológico - Os makers e a materialização digital Sala Lindof Bell (CIC) 22 de maio Terça a sábado, das 10h às 20h30
Domingos e feriados, das 10h às 19h30
Criação Catarina Fiesc 2 de junho Dias de semana e feriados, das 10h às 19h30
Design para todos? -Parque de Coqueiros
-Jurerê Open Shopping
-Calçadão do Mercado Público 17 de maio Espaços públicos abertos
Design holandês no Palácio do povo MHSC e Palácio Cruz e Souza 17 de maio Terça a sexta, das 10h às 18h
Sábado, domingo e feriados das 10 às 16h
Design participativo - Coletivos criativos MIS (CIC) 23 de maio Terça a sexta, das 10h às 18h
Sábado, domingo e feriados, das 10h às 16h

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Masc fica fechado até 14 de maio para montagem da Bienal de Design

fonte: @edisonmariotti #edisonmariuotti http://g1.globo.com/sc/santa-catarina/noticia/2015/05/florianopolis-recebe-bienal-brasileira-de-design-por-dois-meses.html

Museu Regional de Arte é reinaugurado em Feira de Santana - Bahia, Brasil


Museu Regional de Arte é reinaugurado em Feira de Santana

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O MRA destaca-se pelo acervo, com obras de renomados artistas brasileiros e estrangeiros

Após dois anos e meio fechado para reforma e restauro, o Museu Regional de Arte de Feira de Santana (MRA) foi reinaugurado, neste sábado, 9, na cidade localizada a 109 km de Salvador. O MRA é mantido pela Universidade Estadual de Feira de Santana (Uefs), por meio do Centro Universitário de Cultura e Arte (Cuca).

A abertura ocorreu, à noite, com uma programação diversificada. Houve recital de música clássica do Grupo de Câmara do Cuca, performances e intervenções artísticas.

Primeira instituição museológica da cidade, o Museu Regional de Arte foi fundado em 1967, como espaço destinado exclusivamente às artes visuais e se consolidou como um dos mais importantes do estado.

Segundo a museóloga Selma Soares de Oliveira, diretora do Cuca, as instalações do prédio em que funciona o MRA passaram por uma grande reforma.

Ainda de acordo com a museóloga, o acervo passou por minucioso processo de higienização, conservação e restauração.

"O museu fechou por dois anos e meio porque tinha problemas estruturais e oferecia risco às pessoas. Parte do reboco da cúpula caiu por causa das rachaduras nas estruturas. Enquanto isso, foi iniciado o processo de restauração", explicou a diretora do Cuca.

Histórico
Primeira instituição museológica do município, o Museu Regional destaca-se pela importância de seu acervo, constituído por obras de renomados artistas brasileiros e estrangeiros.

"Com a reinauguração, o público poderá contemplar, por exemplo, o valioso conjunto de obras assinadas por Di Cavalcanti e Vicente do Rego Monteiro, precursores do Movimento Modernista Brasileiro, além das coleções Inglesa, de arte naïf e nipo-brasileira", salientou Selma Soares de Oliveira.

A coleção inglesa, composta por 30 telas confeccionadas a óleo nas décadas de 50 e 60 por artistas, será um dos destaques da exposição que irá marcar a reinauguração.

Também estarão na mostra, obras pertencentes a artistas estrangeiros naturalizados brasileiros como Manabu Mabe, Carybé, Hansen Bahia e Reinaldo Eckenberger, além de telas de artistas feirenses e outros artistas baianos como Raimundo de Oliveira, Carlo Barbosa, Juraci Dórea, entre outros.

"A ideia é montar a exposição através de um recorte do acervo histórico. Vamos comemorar 48 anos de atuação institucional e contribuição para o imaginário cultural feirense", explicou a diretora Selma Oliveira.


fonte: @edisonmarioti #edisonmariotti http://atarde.uol.com.br/bahia/noticias/1679724-museu-regional-de-arte-e-reinaugurado-em-feira-de-santana