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segunda-feira, 10 de abril de 2017

VENISE AU MUSÉE COGNACQ-JAY : QUE LA FÊTE COMMENCE! --- VENICE AT THE COGNACQ-JAY MUSEUM: THAT THE FESTIVAL BEGINS! --- Veneza Museu Cognacq-JAY: a festa começa!

Expositions



Paris, Musée Cognacq-Jay. Exposition : Sérénissime ! Venise en fête, de Tiepolo à Guardi. Jusqu’au 25 juin 2017.

Le CharlatanCeux qui croyaient le Carnaval terminé une fois pour toutes, seront bien aise de découvrir qu’au musée Cognacq-Jay, il se prolonge jusqu’au mois de juin. Tout au long d’une exposition aussi intime qu’envoûtante, on s’embarque pour Venise et sa lagune au Siècle des Lumières, dans une réalité fantastique composée de divertissements sans fin.

Au XVIIIe siècle, tandis qu’elle a perdu toute importance politique, tout pouvoir marchand et toute influence diplomatique, Venise jette sur le monde le dernier éclat de sa splendeur passé. Et quel éclat ! Ce dernier chant du cygne fait d’elle la reine du luxe, des loisirs et des plaisirs dans l’Europe entière.

Quatre tendances majeures rythment le parcours de l’exposition le long des salles du musée Cognacq-Jay, rendues méconnaissables pour l’occasion : le visiteur aborde en premier les plaisirs simples et à la fois raffinés des réjouissances populaires, pour s’immerger ensuite dans l’univers du théâtre et de la musique, avant de découvrir les festivités politiques, et terminer enfin par l’incontournable Carnaval.

Dès la première salle, on est saisi par l’incroyable vivacité des scènes de genre de Pietro Longhi, véritable arrêt sur image du quotidien de l’époque. Saisissantes, La Furlana, Le Concert et Le Couple Joyeux (les trois en provenance de musées vénitiens) illustrent bien la vocation des Vénitiens à la fête et à la gaité. Poètes, galants, virtuoses, ballerines, usuriers et charlatans animent ses toiles ; une foule heureuse qui à la fois vit de plaisir et s’en nourrit. Délicieuse, La Malvasia, eau-forte de Giandomenico Tiepolo, nous fait sourire en pensant au joyeux danseur dirigé par le patron vers la sortie à cause de son pas de danse « un peu trop arrosé. »

FARINELLI SOPRANISTEPlace ensuite à la musique et au théâtre. Au XVIIIe siècle à Venise, l’âme est hilare, l’esprit facétieux, on rit partout et surtout dans les théâtres de la ville. On ne compte pas de jour ou d’heure sans que les calli, les églises, et les campi résonnent d’un concert, d’un opéra ou d’un spectacle de comédie. On admire dans cette section, une eau-forte de 1753 prêtée par le Musée Correr, représentant l’intérieur rococo du Teatro San Samuele, l’un des plus en vogue à l’époque. Venise possède jusqu’à huit théâtres ouverts simultanément : un record dans l’Europe de l’époque. C’est dans la Sérénissime par ailleurs que Goldoni fonde le premier théâtre national italien ; Goldoni, le Molière italien, dont on saisit bien l’esprit et l’intelligence de caractère dans le regard de son portrait ici exposé (Carlo Goldoni, œuvre au burin de Marco Alvise Pitteri d’après Giambattista Piazzetta, Museo Correr). Autre portrait précieux, prêté par le musée Carnavalet, celui de Carlo Broschi, dit Farinelli, par Jacopo Amigoni ; ses passages remarqués au théâtre San Giovanni Crisostomo de Venise contribuèrent à construire la réputation du jeune castrat.



Place ensuite à la raison d’État : malgré sa déchéance politique, Venise reste toujours dans la représentation. L’habitude du luxe y est toute naturelle. Elle s’étale lors des grandes cérémonies, présidées par le doge ou par le patriarche, qui permettent à Venise d’exposer toute sa richesse. À ce sujet, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a sorti de ses archives des œuvres d’une rare beauté, illustrant plusieurs fêtes publiques entre 1709 et 1782. Une première planche eau-forte et burin représente la régate de 1709 organisée lors de la venue à Venise du roi Fréderic IV du Danemark. Les décors y sont aussi fastueux qu’exotiques et le Grand Canal scintillant de parures. Encore plus spectaculaire, la série d’estampes gravées par Antonio Baratti commémorant la visite à Venise des « comtes du Nord » le 24 janvier 1782. Le fils de Catherine II de Russie et son épouse furent amplement gâtés : un dîner spectacle au théâtre San Benedetto dont pour l’occasion la scène fut décorée de glaces scintillantes et la salle recouverte de satin azur brodé d’argent. À la suite du dîner pendant lequel fut servi de l’autruche, place au combat de taureaux sur la place Saint-Marc transformée en arène et entièrement illuminée de flambeaux avec des lustres et lampions en cristal. De fête en fête, les visiteurs découvrent ensuite les Célébrations pour le mariage du dauphin avec l’infante Marie-Thérese d’Espagne à l’ambassade de France à Venise, peint en 1745 par Giovanni Cimaroli, illustration que la France n’était pas en reste en matière de divertissements dans la Sérénissime : pour l’occasion, c’est un décor éphémère digne des Mille et Une Nuits qui enjambe le canal dans la liesse générale des invités d’honneur comme des villageois.




Ce fascinant parcours dans la cité de tous les plaisirs prend fin par une pièce entièrement dédiée à l’incontournable Carnaval. Au XVIIIe siècle, l’événement le plus attendu de l’année devient par décret du Sénat de la République un événement qui se prolonge du mois de décembre au début du Carême. D’un coup, les barrières des palazzi, des casini, des ridotti et des tavernes s’effritent et la fête s’installe à demeure dans les piazze, sur les campi, sous les arcades des Procuratiae et du marché de Rialto et le long du Grand Canal. Revêtus de leurs bauta et de leur tabarro (merveilleuse reconstitution de ces costumes, par la Fabrique de la Goutte d’Or dans le salon Boucher du musée), les patriciens nouent partout leurs petites intrigues, tandis que le peuple se délecte des processions de Polichinelles (Le Triomphe de Polichinelle, Giandomenico Tiepolo, 1753, Copenhague, Statens Museum for Kunst), des marionnettistes et des charlatans qui promènent leurs maisons ambulantes à travers la cité, des mascarades, des sérénades, des travestissements et des divertissements. Encore une fois, c’est Pietro Longhi qui nous en a laissé deux merveilleuses illustrations avec L’estrade du lion prêtée par la Fondazione Querini Stampalia et Le Charlatan, provenant de la Fondation Bemberg de Toulouse, les deux réalisées autour de 1760.

Si tant de délices permettent au visiteur de s’évader de la grisaille parisienne le temps d’une chevauchée fantastique le long du Grand Canal dans la Venise d’Ancien Régime, on regrettera simplement que cette belle excursion ne soit pas présentée avec un accompagnement musical dont le XVIIIe siècle vénitien fut riche producteur. Libre cours donc à l’imagination de chacun de se figurer l’ensemble des divertissements présentés ici illustrés par la musique d’Antonio Vivaldi, de Benedetto Marcello ou de Baldassare Galuppi.

Crédits photographiques : (1) Pietro FALCA dit Pietro LONGHI (Venise, 1702-1785), Le Charlatan, vers 1757, Huile sur toile, Toulouse, Fondation Bemberg, inv. 1029 © Fondation Bemberg, Toulouse. Photo RMN – Grand Palais /Fondation Bemberg / Mathieu Rabeau. (2) Jacopo AMIGONI (vers 1682 – Madrid, 1752), Portrait de Carlo Broschi dit Farinelli (1705-1782), vers 1740, Huile sur toile marouflée sur bois, Paris, musée Carnavalet – Histoire de Paris, inv. P 1468, Don de M. Munier-Jollain, 1929 © Rémi Briant / Musée Carnavalet / Roger-Viollet. (3) Giovanni Battista CIMAROLI (1687 –1771), Célébrations pour le mariage du dauphin Louis avec l’infante Marie-Thérèse d’Espagne au Palazzo Surian, ambassade de France à Venise, en mai 1745, vers 1745, Huile sur toile © Lampronti Gallery, London.






fonte: @edisonmariotti #edisonmariotti

http://www.resmusica.com/2017/04/08/venise-au-musee-cognacq-jay-que-la-fete-commence/

Cultura não é o que entra pelos olhos e ouvidos,
mas o que modifica o jeito de olhar e ouvir. 

A cultura e o amor devem estar juntos.

Vamos compartilhar.

Culture is not what enters the eyes and ears, 
but what modifies the way of looking and hearing.











--in via tradutor do google
VENICE AT THE COGNACQ-JAY MUSEUM: THAT THE FESTIVAL BEGINS!

Exhibitions

Paris, Cognacq-Jay Museum. Exhibition: Serenissima! Venice in celebration, from Tiepolo to Guardi. Until June 25, 2017.


The Charlatan, who believed the Carnival ended once and for all, will be glad to discover that at the Cognacq-Jay Museum it extends into June. Throughout an exhibition as intimate as it is exciting, we embark for Venice and its lagoon in the Enlightenment, in a fantastic reality composed of endless entertainment.

In the eighteenth century, while it lost all political importance, all commercial power and all diplomatic influence, Venice threw the last splendor of its past splendor on the world. And what a splendor! This last song of the swan makes her the queen of luxury, leisure and pleasure in the whole of Europe.

Four major trends punctuate the journey of the exhibition along the rooms of the Cognacq-Jay Museum, which are unrecognizable for the occasion: the visitor first approaches the simple pleasures and at the same time refined folk rejoicings, then immersed in The world of theater and music, before discovering the political festivities, and finally ending with the inescapable Carnival.

From the first room, one is seized by the incredible vivacity of the genre scenes of Pietro Longhi, a true stop on image of the daily life of the time. The Furlana, the Concert and the Merry Couple (the three from Venetian museums) illustrate the vocation of the Venetians to festivities and gaiety. Poets, gallants, virtuosos, ballerinas, usurers and charlatans animate his paintings; A happy crowd that both lives and feeds on pleasure. Delicious, La Malvasia, the etching of Giandomenico Tiepolo, makes us smile thinking of the merry dancer directed by the boss towards the exit because of his dance step "a little too watered. "

FARINELLI SOPRANISTEPlace then to the music and the theater. In the eighteenth century in Venice, the soul is hilarious, the facetious, laughing everywhere and especially in the theaters of the city. There is no day or hour without calli, churches, and campi resound with a concert, an opera or a comedy show. In this section there is an etching from 1753 on loan from the Correr Museum, representing the rococo interior of the Teatro San Samuele, one of the most fashionable at the time. Venice has up to eight theaters open simultaneously: a record in Europe at the time. It was in the Serenissima, moreover, that Goldoni founded the first Italian national theater; Goldoni, the Italian Moliere, whose spirit and intelligence of character can be grasped in the light of his portrayal here (Carlo Goldoni, work by Marco Alvise Pitteri after Giambattista Piazzetta, Museo Correr). Another valuable portrait, lent by the Carnavalet Museum, that of Carlo Broschi, known as Farinelli, by Jacopo Amigoni; His remarkable passages at the San Giovanni Crisostomo theater in Venice helped to build the reputation of the young castrato.

Placed next to reason of state: in spite of its political decay, Venice remains always in the representation. The habit of luxury is quite natural. It is displayed during the great ceremonies, presided over by the Doge or the Patriarch, who allow Venice to expose all its wealth. In this regard, the National Institute of Art History (INHA) has published works of rare beauty in its archives, illustrating several public festivals between 1709 and 1782. A first etching board and chisel Regatta of 1709 organized during the visit to Venice of King Frederic IV of Denmark. The decorations are as luxurious as they are exotic and the Grand Canal sparkles with ornaments. Still more spectacular is the series of prints engraved by Antonio Baratti commemorating the visit to Venice of the "counts of the North" on January 24, 1782. The son of Catherine II of Russia and his wife were amply spoiled: a dinner show at the San Benedetto Theater The stage was decorated with sparkling mirrors and the room covered with azure satin embroidered with silver. Following the dinner during which the ostrich was served, the bullfighting place in Saint Mark's Square transformed into an arena and completely illuminated with torches with crystal chandeliers and lanterns. From feast to festivity, the visitors discover the celebrations for the marriage of the dauphin with the Infanta Maria Theresa of Spain at the French Embassy in Venice, painted in 1745 by Giovanni Cimaroli, an illustration that France was not Remains for entertainment in the Serenissima: for the occasion, it is an ephemeral decoration worthy of the Thousand and One Nights that spans the canal in the general joy of guests of honor as villagers.

Cimaroli

This fascinating journey into the city of all pleasures ends with a play entirely dedicated to the inescapable Carnival. In the eighteenth century, the most anticipated event of the year becomes by decree of the Senate of the Republic an event that extends from the month of December to the beginning of Lent. All at once the barriers of the palazzi, the casini, the ridotti and the taverns crumble and the festival settles permanently in the piazze, on the campi, under the arcades of the Procuratiae and the market of Rialto and the long Of the Grand Canal. Dressed in their bauta and tabarro (marvelous reconstruction of these costumes, by the Fabrique de la Goutte d'Or in the Salon Boucher of the museum), the patricians tie their little intrigues everywhere, while the people revel in the processions of Polichinelles (The Triumph of Polichinelle, Giandomenico Tiepolo, 1753, Copenhagen, Statens Museum for Kunst), puppeteers and charlatans who walk their traveling houses through the city, masquerades, serenades, travesty and entertainment. Again, it is Pietro Longhi who has left us two marvelous illustrations with the lion stage lent by the Fondazione Querini Stampalia and Le Charlatan, from the Bemberg Foundation in Toulouse, both produced around 1760.

If so many delights allow the visitor to escape from the grisaille parisienne for a fantastic ride along the Grand Canal in the Venice of Ancien Régime, we regret that this beautiful excursion is not presented with a musical accompaniment Of which the Venetian eighteenth century was a rich producer. Therefore, everyone can imagine the whole of the entertainment presented here illustrated by the music of Antonio Vivaldi, Benedetto Marcello or Baldassare Galuppi.


Photo credits: (1) Pietro FALCA says Pietro LONGHI (Venice, 1702-1785), Le Charlatan, circa 1757, Oil on canvas, Toulouse, Fondation Bemberg, inv. 1029 © Fondation Bemberg, Toulouse. Photo RMN - Grand Palais / Bemberg Foundation / Mathieu Rabeau. (2) Jacopo AMIGONI (c. 1682 - Madrid, 1752), Portrait of Carlo Broschi dit Farinelli (1705-1782), circa 1740, Oil on canvas mounted on wood, Paris, Museum Carnavalet - History of Paris, inv. P 1468, Gift of M. Munier-Jollain, 1929 © Rémi Briant / Carnavalet Museum / Roger-Viollet. (3) Giovanni Battista CIMAROLI (1687-1771), Celebrations for the marriage of the dolphin Louis with the Infanta Maria Theresa of Spain at Palazzo Surian, French Embassy in Venice, May 1745, around 1745, Oil on canvas © Lampronti Gallery, London.










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Veneza Museu Cognacq-JAY: a festa começa!

feiras

Paris, Cognac-Jay Museum. Exposição: sereno! Festival de Veneza, Tiepolo para Guardi. Até 25 de junho de 2017.

O CharlatanCeux que acreditava que o Carnaval terminou uma vez por todas, será feliz ao descobrir que Cognac-Jay Museu, que dura até junho. Ao longo de uma fascinante exposição íntima, navegamos a Veneza e sua lagoa ao Iluminismo, em uma realidade fantástica composta de entretenimento sem fim.

No século XVIII, embora tenha perdido toda significação política, enquanto o poder comerciante e toda a influência diplomática, Veneza olha o mundo última explosão de seu esplendor passado. E o brilho! Este canto do cisne fez dela a rainha de luxo, lazer e prazer em toda a Europa.

Quatro grandes tendências pontuam o curso da exposição ao longo das salas do Museu Cognac-Jay, fez irreconhecível para a ocasião: o visitante dirige pela primeira vez os prazeres simples e ambos festas populares refinados, para depois mergulhar na o mundo do teatro e da música, antes de descobrir as festividades políticos, e, finalmente, acabar com o Carnaval inevitável.

Na primeira sala, fica-se impressionado pelas incríveis cenas vivacidade gênero por Pietro Longhi, quadro verdadeiro congelamento do diário do tempo. Impressionante, O Furlana, o concerto eo casal feliz (três dos museus de Veneza) ilustram a vocação dos venezianos na diversão e alegria. Poetas, virtuoso galante, bailarinas, agiotas e charlatães animar suas pinturas; uma multidão feliz que viu divertido e feeds. Delicioso, La Malvasia, gravura de Giandomenico Tiepolo, nos faz sorrir pensamento do dançarino feliz dirigida pelo chefe para a saída por causa de sua dança "um pouco regada. "

FARINELLI SOPRANISTEPlace em seguida, música e teatro. No século XVIII Veneza, a alma é hilário, o espírito travesso, nós rimos em todos os lugares e, especialmente, nos teatros da cidade. Nós não contam ou hora do dia sem a Calli, igrejas e campi ressoar um concerto, uma ópera ou um show de comédia. Nós admiramos nesta seção, uma gravura de 1753 por empréstimo do Museo Correr, representando interior rococó do Teatro San Samuele, um dos mais moda na época. Veneza tem até oito teatros abertos simultaneamente: um recorde na Europa no momento. É no Serenissima também Goldoni fundou o primeiro teatro nacional italiana; Goldoni, o Molière italiano, que é bem capta o espírito e caráter de inteligência nos olhos de seu retrato exibido aqui (Carlo Goldoni, o trabalho cinzel de Marco Alvise Pitteri por Giambattista Piazzetta Museo Correr). Outro retrato precioso, por empréstimo do Musée Carnavalet, o Carlo Broschi disse Farinelli por Jacopo Amigoni; suas aparições em destaque Teatro San Giovanni Crisostomo Veneza ajudaram a construir a reputação do jovem castrato.

Em seguida acima por razões de Estado: apesar de sua decadência política, Veneza sempre na representação. O hábito de luxo é tudo natural. Ele se espalha em grandes cerimônias, presidida pelo doge ou o patriarca, que permitem Veneza para expor toda a sua riqueza. A este respeito, o Instituto Nacional de História da Arte (INHA) liberou seus arquivos obras de rara beleza, ilustrando vários festivais públicos entre 1709 e 1782. A primeira gravura e gravura representa o tabuleiro 1709 regata na vinda de Veneza do rei Frederico IV da Dinamarca. Os conjuntos são suntuosos e exóticas como o Grande Canal e enfeites brilhantes. Ainda mais espetacular, a série de impressões gravada por Antonio Baratti comemorativa da visita de Veneza "Counts Norte" em 24 de janeiro de 1782. O filho de Catarina II da Rússia e sua esposa foram amplamente mimada: um jantar show no Teatro San Benedetto que para a ocasião a cena foi decorado com brilhantes espelhos e cetim coberto corredor azul de dinheiro bordado. Após o jantar que foi servido durante o avestruz, até touros na Praça de São Marcos transformadas em Arena e tochas de iluminação total com lustres e lâmpadas de cristal. partido para a festa, os visitantes então descobriu as celebrações para o casamento golfinho com a Infanta Maria Teresa de Espanha, Embaixada da França em Veneza, pintadas em 1745 por Giovanni Cimaroli ilustração que a França não foi permanece para o entretenimento na Serenissima: para a ocasião, é um cenário efêmero digno das Mil e uma Noites, que se estende do canal em júbilo como os convidados de honra dos moradores.


Cimaroli

Este fascinante viagem para a cidade toda a diversão termina com uma sala dedicada ao Carnaval inevitável. No século XVIII, o evento mais esperado do ano é por decreto do Senado da República um evento que vai de dezembro até o início da Quaresma. De repente, as barreiras de palácios, a Casini, o ridotti e tabernas estão desmoronando eo festival mudou-se permanentemente nas praças, dos campi, sob as arcadas do mercado e Procuratiae Rialto e ao longo o Grande Canal. Vestidos em seu bauta e sua tabarro (reconstrução maravilhosa dos costumes, pela Fabrique de la Goutte d'Or em Boucher museu vivo), os patrícios nó em torno de suas pequenas parcelas, enquanto as pessoas se divertem procissões Polichinelles (Triunfo de Pulcinella, Giandomenico Tiepolo, 1753, Copenhagen, Statens Museum for Kunst), fantoches e charlatães que andam suas casas passeando pela cidade, mascaradas, serenatas, travestis e entretenimento. Novamente, isso é Pietro Longhi que nos deixou com duas ilustrações maravilhosas O leão de empréstimo plataforma da Fondazione Querini Stampalia e O Charlatan, da Fondation Bemberg Toulouse, os dois fizeram por volta de 1760.

Se tal prazer permitir que os visitantes para escapar do tempo greyness parisiense para uma viagem fantástica ao longo do Grande Canal de Veneza Antigo Regime, nós simplesmente lamentar que este belo passeio não é apresentado com acompanhamento musical cuja século XVIII Veneza foi produtor rico. Desabafar, portanto, a imaginação de todos imaginar todo o entretenimento apresentado aqui ilustrada pela música de Antonio Vivaldi, Benedetto Marcello ou Baldassare Galuppi.


Créditos das fotos: (1) Pietro FALCA disse Pietro LONGHI (Veneza, 1702-1785), O Charlatan, 1757, óleo sobre tela, Toulouse, Fondation Bemberg, inv. © 1029 Fondation Bemberg, Toulouse. RMN foto - Grand Palais / Fondation Bemberg / Mathieu Rabeau. (2) Jacopo AMIGONI (1682 - Madrid, 1752), Carlo Retrato Broschi disse Farinelli (1705-1782), 1740, óleo sobre tela montada sobre madeira, Paris, Musée Carnavalet - Histoire de Paris inv,. P 1468, presente do Sr. Munier-Jollain 1929 © Rémi Briant / Musée Carnavalet / Roger-Viollet. (3) Giovanni Battista Cimaroli (1687 -1771), celebrações do casamento do delfim Luís com a Infanta Maria Teresa de Espanha no Palazzo Surian, Embaixada da França em Veneza, em maio de 1745, 1745, Óleo sobre tela © Lampronti Gallery, em Londres.

En Italie, le Musée de la Merde met la matière fécale à l’honneur. --- Na Itália, o Museu de merda faz com que a matéria fecal de honra. --- In Italy, the Museum of the Shit puts the fecal matter to the honor.

A Castelbosco, dans la campagne italienne, le Musée de la Merde est bien plus qu’un simple musée où les nez sensibles n’ont rien à craindre.


Museo Della Merde, autrement dit, Musée de la Merde. L’idée semble répugnante mais, à Castelbosco, elle n’a rien de vulgaire. Car sa philosophie est directement liée au développement durable: comment créer de la valeur à partir de la plus basse des matières ?

« Tirer parti de toutes les déjections des animaux »

Car, bien plus qu’un musée, il s’agit surtout pour son créateur d’un concept né d’une constatation: les montagnes de bouses de vache laissées par des centaines de vaches dans la grande ferme qu’il possède à une centaine de kilomètres au sud de Milan.

« L’idée est née d’une exigence primaire qui était de tirer parti de toutes les déjections des animaux et ceci de manière écologique. Nous avons réussi à les transformer en quelque chose d’utile », explique à Gianantonio Locatelli, gentleman farmer de 61 ans.

Sur ses différentes exploitations, ses 3.500 bovins produisent chaque jour 550 quintaux (55 tonnes) de lait destiné à la fabrication du Grana Padano, un fromage traditionnel. Moins glamour, ils génèrent aussi 1.500 quintaux (150 tonnes) de lisier, un vrai casse-tête à gérer. Plutôt que de le subir, M. Locatelli a décidé de l’affronter, avec un système ingénieux.

De l’électricité vendu par la ferme

Les excréments récoltés sont placés dans des digesteurs, immenses cuves à l’intérieur desquelles les bactéries transforment tout ce qui est organique en méthane. Une petite visite en surplomb offre une odeur prégnante… Le méthane est ensuite brûlé par des moteurs, pour produire de l’électricité, qui est vendue par la ferme. Trois MWh sont ainsi générés, soit l’équivalent de l’éclairage d’un village de 3.000 à 4.000 habitants.

L’eau utilisée pour refroidir les moteurs, qui sort à une température de 100 degrés, permet à son tour de chauffer la ferme et les étables mais aussi les digesteurs qui doivent demeurer à 40 degrés.

Une partie du lisier ressortant des digesteurs est à son tour valorisé en engrais, dont le « Merdame » qui sera bientôt commercialisé dans les supermarchés, explique M. Locatelli, qui préfère rester discret sur le coût de l’ensemble des investissements réalisés.

‘Merdacotta’, une ligne d’arts de la table et d’objets du quotidien

Dernier élément et non des moindres, une partie des déjections sortant des digesteurs sert aussi à une ligne d’… arts de la table et d’objets du quotidien.

La « Merdacotta » (littéralement la « merde cuite ») naît d’un savant mélange: de la bouse associée à de l’argile de Toscane, avec « une petite touche secrète ». Briques, tuiles, pots de fleurs, assiettes ou brocs… Les objets sont rustiques et élégants. La Merdacotta « est un produit révolutionnaire », à « mi-chemin entre le plastique et la terracotta », affirme M. Locatelli.

Dans le musée, créé en 2005 dans la ferme et où les nez sensibles n’ont rien à craindre, ces objets ont une place de choix. Tous sont frappés du scarabée sacré, le symbole du musée parce qu’il est capable de former et de transporter de grosses boules de bouse qui servent à nourrir ses larves.

Des oeuvres d’art

Le musée présente aussi des oeuvres d’art, dont l’une autour des vertus thérapeutiques des excréments, des peintures faites à base de merde liquide, ou encore un extrait du film « Le fantôme de la liberté » de Luis Bunuel, où l’échelle des valeurs entre nourriture et toilettes est inversé… Conçu avec l’architecte Luca Cipelletti, il se veut le reflet de la réflexion menée par l’éleveur.

Lui qui a étudié l’agriculture au Canada quand il avait une vingtaine d’années et a côtoyé Andy Warhol en séjournant à la même époque à New York est aussi un collectionneur (même s’il n’aime pas le terme) et amateur d’art conceptuel, dont le Fluxus. « La merde est perçue comme quelque chose de vulgaire, de nauséabond, comme la matière la plus ignoble », souligne M. Locatelli, qui entend « réhabiliter le mot et modifier sa vision à 360 degrés ».

« Transformer la merde en quelque chose de gracieux »

La collection Merdacotta a reçu l’an passé le prix du Salon du Design de Milan, récompensant ce pari fou de « transformer la merde en quelque chose de gracieux », se félicite-t-il.

Et alors que son exploitation a été affectée ces dernières années par la forte baisse du prix du lait, il peut s’appuyer sur son système écologique, « qui a également créé une activité ». Dans ce sens « je ne peux que remercier la merde », affirme ce gentil provocateur.

Ph. AFP PHOTO / Miguel MEDINA







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Na Itália, o Museu de merda faz com que a matéria fecal de honra.

A Castelbosco na campanha italiana, o Museu Merda é mais do que apenas um museu onde narizes sensíveis não têm nada a temer.

Museo Della Merda, isto é merda Museum. A idéia soa nojento, mas pelo Castelbosco, não tem nada vulgar. Porque a sua filosofia está diretamente relacionada com o desenvolvimento sustentável: como criar valor a partir do menor dos materiais?

"Aproveitando-se de todos os excrementos de animais"

Por mais de um museu, é principalmente para o criador de um conceito nascido de uma constatação: esterco de vaca montanhas deixadas por centenas de vacas na grande fazenda que tem uma centena quilómetros a sul de Milão.

"A idéia nasceu de uma exigência principal era para tirar proveito de todas as fezes de animais e este ecologicamente. Nós conseguimos transformá-las em algo útil ", explica Gianantonio Locatelli, agricultor cavalheiro de 61 anos.

Em suas diferentes operações, seus 3.500 gado produzir diariamente 550 quintais (55 toneladas) de leite destinado ao fabrico de Grana Padano, um queijo tradicional. Menos glamourosa, eles também geram 1.500 quintais (150 toneladas) de lama, uma verdadeira dor de cabeça para gerir. Em vez de submeter, M. Locatelli decidiu confrontar com um sistema engenhoso.


Electricidade vendido pela quinta

As fezes recolhidas foram colocadas em digestores, tanques grandes dentro do qual as bactérias converter todo o que é metano orgânico. Uma visita pendendo oferece cheiro grávida ... O metano é então queimado pelos motores para gerar eletricidade, que é vendido pela fazenda. Três são assim gerado MWh, equivalente à iluminação de uma vila de 3.000 a 4.000 habitantes.

A água utilizada para arrefecer os motores, que sai a uma temperatura de 100 graus, por sua vez, permite aquecer a quinta e estábulos mas também os digestores deve manter-se a 40 graus.

Parte dos digestores estrume salientes, por sua vez valorizado fertilizantes, cujo "Merdame", que em breve serão comercializados em supermercados, diz Locatelli, que prefere permanecer discreto sobre o custo de todos os investimentos feitos.


'Merdacotta', uma linha de tabela de arte e objetos do cotidiano

Por último, mas não menos importante, uma parte dos digestores estrume de saída também serve como uma linha de ... louças e objetos do cotidiano.

O "Merdacotta" ( "merda cozidos" literalmente) vem de uma mistura: esterco associado com argila na Toscana, com uma "pequena chave secreta". Tijolos, telhas, vasos, pratos e jarras ... Os objetos são rústico e elegante. O Merdacotta "é um produto revolucionário," a "meio caminho entre plástico e terracota", diz Locatelli.

O museu, criado em 2005 na fazenda e onde narizes sensíveis têm nada a temer, esses objetos têm um lugar especial. Todos são atingidos pelo escaravelho sagrado, o símbolo do museu, porque é capaz de formar e realizar grandes bolas de esterco usado para alimentar as larvas.


trabalho de arte

O museu também apresenta obras de arte, das quais cerca de fezes terapêuticas, pinturas feitas com base em merda líquido, ou um extracto de "O Fantasma da Liberdade" Luis Bunuel, em que escala de valores entre alimentos e banheiros é revertida ... Projetado com o arquiteto Luca Cipelletti, é um reflexo do pensamento do criador.

Ele, que estudou agricultura no Canadá quando tinha vinte anos e esfregou os ombros com Andy Warhol ficar ao mesmo tempo em Nova York também é um colecionador (mesmo que ele não gosta do termo) e amante arte conceptual, o Fluxus. "A merda é percebido como algo vulgar, mau-cheiro, como o material mais vil", diz Locatelli, que pretende "reabilitar a palavra e mudar a sua visão de 360 ​​graus."

"Transformar a merda em algo gracioso"

A coleção Merdacotta recebeu no ano passado o preço do Milan Design Fair, recompensando essa idéia maluca "transformar merda em algo gracioso" se ele recomenda.

E enquanto o seu funcionamento tem sido afetada nos últimos anos pela queda acentuada dos preços do leite, pode contar com o seu sistema ecológico "que também criou um negócio". Neste sentido, "Eu só posso agradecer a merda", diz este simpático provocante.


Ph. AFP PHOTO / Miguel MEDINA







--in via tradutor do google
In Italy, the Museum of the Shit puts the fecal matter to the honor.



In Castelbosco, in the Italian countryside, the Museum of the Shit is much more than just a museum where sensitive noses have nothing to fear.

Museo Della Merde, in other words, Museum of the Shit. The idea seems repugnant, but in Castelbosco it is not vulgar. Because its philosophy is directly linked to sustainable development: how to create value from the lowest of materials?

"Taking advantage of all the animal waste"

For it is more than a museum, it is mainly for its creator of a concept born of an observation: the mountains of cow dung left by hundreds of cows in the large farm that he owns to a hundred Kilometers south of Milan.

"The idea was born of a primary requirement that was to take advantage of all animal droppings and this in an ecological way. We have succeeded in transforming them into something useful, "explains Gianantonio Locatelli, 61-year-old gentleman farmer.

On its various farms, 3,500 cattle produce 550 quintals (55 tonnes) each day of milk for the manufacture of the Grana Padano, a traditional cheese. Less glamorous, they also generate 1,500 quintals (150 tons) of slurry, a real puzzle to manage. Rather than undergo it, Locatelli decided to face it, with an ingenious system.


Electricity sold by the farm

The excreta collected are placed in digesters, immense tanks inside which the bacteria transform everything organic into methane. A small overhanging visit offers a powerful odor ... The methane is then burned by engines, to produce electricity, which is sold by the farm. Three MWh are thus generated, equivalent to the lighting of a village of 3,000 to 4,000 inhabitants.

The water used to cool the engines, which comes out at a temperature of 100 degrees, in turn allows to heat the farm and stables but also the digesters which must remain at 40 degrees.

A part of the manure left by digesters is in turn valued in fertilizers, including the "Merdame" which will soon be marketed in supermarkets, explains Locatelli, who prefers to remain discreet about the cost of all investments made.


'Merdacotta', a line of tableware and everyday objects

Last but not least, some of the excreta coming out of the digesters also serves as a line of ... tableware and everyday objects.

The "Merdacotta" (literally "cooked shit") is born from a clever mixture of dung and Tuscany clay, with a "secret touch". Bricks, tiles, flowerpots, plates or pots ... The objects are rustic and elegant. The Merdacotta "is a revolutionary product", "halfway between plastic and terracotta," says Locatelli.

In the museum, created in 2005 on the farm and where sensitive nose have nothing to fear, these objects have a place of choice. All are struck with the sacred scarab, the symbol of the museum because it is capable of forming and transporting large balls of dung that serve to feed its larvae.


Works of art

The museum also features works of art, one of which is based on the therapeutic virtues of excrement, paintings made from liquid shit, or an extract from the film "The Phantom of Freedom" by Luis Bunuel, The scale of values ​​between food and toilets is reversed ... Designed with the architect Luca Cipelletti, it is meant to reflect the reflection led by the breeder.

He who studied agriculture in Canada when he was in his twenties, and who was with Andy Warhol while staying at the same time in New York is also a collector (even if he does not like the term) Conceptual art, including Fluxus. "Shit is seen as something vulgar and nauseous, as the most ignoble material," said Locatelli, who wants to "rehabilitate the word and change its vision 360 degrees".

"Turn shit into something graceful"

The Merdacotta collection received last year the Milan Design Fair prize, rewarding this crazy bet to "turn shit into something graceful," he says.

And while its exploitation has been affected in recent years by the sharp drop in the price of milk, it can rely on its ecological system, "which also created an activity". In this sense "I can only thank shit," says this gentle provocateur.


Ph. AFP PHOTO / Miguel MEDINA

Interview with Borbála Kálmán, curator and historian of Art at the Ludwig Múzeum. --- Entretien avec Borbála Kálmán, commissaire et historienne de l’Art au Ludwig Múzeum. --- Entrevista com Borbála Kálmán, curador e historiador da arte em Ludwig Múzeum.

Meeting with Contemporary Art


The exhibition "non-aligned art / Marinko Sudac collection" opens its doors on April 13 at the Ludwig Múzeum in Budapest. We met Borbála Kálmán, historian of art in this great institution of contemporary art in Budapest, who will share her passion for this discipline she has made her profession. We will discuss with her the history and missions of the emblematic Ludwig Múzeum, crossing theoretical and physical boundaries through Art since its foundation.

A museum can not exist without the work of enthusiasts

Borbála Kálmán works at the Ludwig Múzeum, which offers a rather unique permanent exhibition in the region, which is regularly updated, and significant temporary exhibitions.

The role of Borbála Kálmán is articulated between research and that of commissioner. She coordinates exhibitions such as "non-aligned art / Marinko Sudac collection". Although she is not curator of the exhibition, the art historian assured her arrival at the Budapest Museum. The exhibition took place initially at the FM center in Milan, so it crossed part of Europe.


It is a ballad in artistic Budapest that Borbála proposes to us. Before putting her suitcases of passion in the impressive building with Brutalistic architecture, she worked at the Várfok Gallery as a historian of Art. Within a gallery, the work is in the form of a Swiss knife: wine served during the opening, nails planted in the walls when necessary. But the passion for Art transcends the spaces, since always comes the same discourse, putting forward an intense work and a very rich communication with the artists. Each scale has its advantages and particularities. In an institution like the Ludwig it is interesting to be able to work in advance and to have a wider field for research. The scale and narratives of exhibitions are more complex. The analysis is focused on the voice followed by contemporary art at the moment. At the level of a gallery the exhibitions are based on the new works of the artists in a continuity according to their activity. The exhibition Albania and Kosovo at Ludwig required an exciting installation work due to its technical complexity. Challenges to be met that give the dynamics of everyday life.

Art from the regional scale to the international

The Ludwig Múzeum was founded in the tradition of Irene and Peter Ludwig pursuing the mission of cultural unification in Europe. It is the first institution in Hungary including works of international contemporary art. The diplomatic role of art was a central element of the couple's convictions, all the more so at the time when Europe was separated by the Iron Curtain. They thought it was possible to cross theoretical and physical boundaries through art. Their contemporary collection began with American pop art, now part of the museum, with works by Warhol or Rauschenberg.

At regional level, Ludwig's main mission is to follow trends in Central and Eastern Europe and to highlight the post-1989 Hungarian contemporary scene. If the collection is international with a focus on Hungary, Museum collects the works of Central and Eastern Europe.

For our interlocutor, the role of contemporary art is always the same. It defines it as a platform of dialogue allowing to connect the different parts of the region and to continue to know what the other scenes do. The goal is to understand its role in a global, regional and local context according to a social objective. The question of Art is not so much diplomatic but social, as a factor helping us to understand and know our place.


Extensive programming, many artists promoted

In a quarter of a century, the three directors of the Ludwig who succeeded each other carried all their visions of which one will not forget the emblematic figure of Katalin Néray. The current director Julia Fabényi succeeds in giving the opportunity to the neo-avant-garde era and its artists who have not had a great representation in a museum so far. This is the case with the exhibition devoted to the group of the Pécs workshop which will be launched at a vernissage on 13 April. This group of artists active in the 70/80 years has never had a representation of its activity until then.


Research is central to the setting up of the major exhibitions that are the fruit of the museum. The narrative is always central, as was the case during the traveling exhibition Pop art. The American classical works were completed by those of Eastern artists, with the problematic "can we talk about Pop art in Eastern Europe". The answer was, according to Borbála, very interesting.

Programming takes place one or two years in advance, but there are exceptions: for example, the exhibition of the Sudac collection has been decided only very recently in relation to the very large annual program. His trip to Hungary during his exhibition in Milan was discussed. The result anchored it in a regional context, and, together with the Pécs workshop, created a dialogue between the exhibitions.

The inscription of Art in a historical context, true grid of reading

As with the Sudac collection, there is the "nonconforming" Art movement, which in the 60/70/80 decades was highly sought after in the region. The historian of the Art explains that it remains very little known on the other side of Europe. This makes it possible to present a different vision of the East, in order to inscribe it on the map of Contemporary Art in Europe.

With an emphasis on archives, documents it is possible to understand the functioning of artists, groups, the mechanism that operated these scenes and realize how the collections of Europe were connected. The strength of Art is the opportunity to re-read a different history of the region and the relationship between the artists of the east and the west. Borbála will present the exciting example of mail art and correspondence aimed at inviting artists from the west to the former Yugoslavia. Based on Pierre Bourdieu's theories, it is necessary, according to the historian of art, to put into perspective the elements of the past to see how the artistic field worked and worked. Thus, these exhibitions and Contemporary Art have an interesting role to propose a re-reading of the period.

It is without leaving the contemporary Art of our spirit that we leave Borbála Kálmán, after this enriching encounter. On the 13th of April, she will be waiting for us at the Ludwig Múzeum to celebrate the opening of the Pécs workshop, a group of neo-flirting and conceptual artists. It will be the first time that such a large exhibition will be devoted to them, taking place in the regional context of the Sudac collection presented until June 25th.

"Art for me is the one that makes oneself felt as necessary, it must exist and without it, the vision of the world is not even. On this statement of our interlocutor, we will always remember the importance of integrating Art to our lives.







Cultura não é o que entra pelos olhos e ouvidos,
mas o que modifica o jeito de olhar e ouvir. 

A cultura e o amor devem estar juntos.

Vamos compartilhar.

Culture is not what enters the eyes and ears, 
but what modifies the way of looking and hearing.















--fr
Rencontre avec l’Art Contemporain

Entretien avec Borbála Kálmán, commissaire et historienne de l’Art au Ludwig Múzeum.

L’exposition « non-aligned art/Marinko Sudac collection » ouvre ses portes le 13 avril au Ludwig Múzeum de Budapest. Nous avons rencontré Borbála Kálmán historienne de l’Art dans cette grande institution d’Art Contemporain budapestoise qui fera partager sa passion pour cette discipline dont elle a fait son métier. Nous aborderons avec elle l’histoire et les missions de l’emblématique Ludwig Múzeum, faisant traverser, depuis sa fondation, les frontières théoriques et physiques à travers l’Art.

Un musée ne peut exister sans le travail des passionnés

Borbála Kálmán travaille au Ludwig Múzeum qui propose son exposition permanente assez unique dans la région - qui s’actualise régulièrement - et des expositions temporaires significatives.

Le rôle de Borbála Kálmán s’articule entre la recherche, et celui de commissaire. C’est elle qui coordonne des expositions comme « non-aligned art / Marinko Sudac collection ». Bien qu’elle ne soit pas la commissaire de l’exposition, l’historienne de l’Art a assurée son arrivée au musée Budapestois. L’exposition a eu lieu dans un premier temps au FM center de Milan, a ainsi traversé une partie de l’Europe.

C’est une ballade en terre artistique Budapestoise que nous propose Borbála. Avant de poser ses valises de passionnée dans l’impressionnant bâtiment à l’architecture Brutaliste, elle travaillait à la Várfok Gallery comme historienne de l’Art. Au sein d’une galerie, le travail est en forme de couteau suisse : du vin servi lors des vernissages, aux clous plantés dans les murs lorsque cela est nécessaire. Mais la passion pour l’Art transcende les espaces, puisque revient toujours le même discours, mettant en avant un travail intense et une communication très riche avec les artistes. Chaque échelle possède ses avantages et particularités. Dans une institution comme le Ludwig il est intéressant de pouvoir travailler à l’avance et d’avoir un champ plus étendu pour la recherche. L’échelle et les narratives des expositions sont plus complexes. L’analyse se porte sur la voix suivie par l’Art contemporain en ce moment. Au niveau d’une galerie les expositions sont basées sur les nouveaux travaux des artistes dans une continuité suivant leur activité. L’exposition Albanie et Kosovo au Ludwig a nécessité un travail d’installation passionnant par sa complexité technique. Des défis à relever qui donnent la dynamique de tous les jours.

Art de l’échelle régionale à l’internationale

Le Ludwig Múzeum a été fondé dans la lignée d’Irène et Peter Ludwig poursuivant la mission d’une unification culturelle en Europe. Il est la première institution en Hongrie comprenant des œuvres d’Art contemporains internationales. Le rôle diplomatique de l’Art était un élément central des convictions du couple, d’autant plus à l’époque où l’Europe était séparée par le rideau de fer. Ils pensaient qu’il était possible de traverser les frontières théoriques et physiques à travers l’art. Leur collection contemporaine a commencé avec le pop art américain, aujourd’hui partie intégrante de la celle du musée, avec des œuvres de Warhol ou Rauschenberg.

À l’échelle régionale, la mission principale du Ludwig est de suivre les tendances en Europe centrale et de l’Est et mettre en avant la scène contemporaine hongroise d’après 1989. Si la collection est internationale avec un focus sur la Hongrie, le musée tient à collectionner les travaux d’Europe centrale et de l’Est. 

Pour notre interlocutrice, le rôle de l’Art contemporain est toujours le même. Elle le définit comme une plateforme de dialogue permettant de connecter les différentes parties de la région et continuer à connaître ce que les autres scènes font. Le but est de comprendre son rôle dans un contexte global, régional et local selon un objectif social. La question de l’Art n’est plus tant diplomatique mais sociale, comme facteur aidant à nous comprendre et connaitre notre place.

Une programmation étoffée, de nombreux artistes promus

En un quart de siècle, les trois directeurs du Ludwig qui se sont succédés ont porté tout 3 leurs visions dont on n’oubliera pas la figure emblématique de Katalin Néray. La directrice actuelle Julia Fabényi réussit à donner la possibilité à l’époque néo-avant garde et ses artistes qui n’ont pas eu une grande représentation au sein d’un musée jusqu’à présent. C’est le cas avec l’exposition consacré au groupe de l’atelier de Pécs qui sera lancée lors d’un vernissage le 13 avril. Ce groupe d’artistes actif dans les années 70/80 n’a jamais eu de représentation de son activité jusqu’alors.


La recherche est centrale dans la mise en place des grandes expositions qui font le fruit du musée. La narrative est toujours centrale, comme ce fût le cas lors de l’exposition itinérante Pop art. Les œuvres classiques américaines ont été complétés par celles d’artistes de l’Est, avec pour problématique « peut-on parler de Pop art en Europe de l’Est » La réponse fût, selon Borbála, très intéressante.

La programmation se fait une ou deux années à l’avance, mais il y a des exceptions : par exemple, l’exposition de la collection Sudac n’a été décidée que très récemment par rapport à la très grande programmation annuelle. Il fût discuté de son voyage vers la Hongrie au cours de son exposition à Milan. Le résultat l’ancre dans un contexte régional, et, avec l’atelier de Pécs, créait un dialogue entre les expositions.

L’inscription de l’Art dans un contexte historique, véritable grille de lecture

Comme avec la collection Sudac, il y a le mouvement d’Art « non conforme », qui, dans les décennies 60/70/80  était très recherché dans la région. L’historienne de l’Art explique qu’il reste très peu connu de l’autre côté de l’Europe. Cela permet de présenter une différente vision de l’Est,  afin de l’inscrire sur la carte de l’Art contemporain en Europe.

En mettant l’accent sur les archives, les documents il est possible de comprendre le fonctionnement des artistes, des groupes,  le mécanisme qui faisait fonctionner ces scènes et réaliser comment les collections d’Europe étaient connectées. La force de l’Art est la  possibilité offerte de relire une histoire différente de la région et du rapport entre les artistes de l’est et de l’ouest.   Borbála nous présentera le passionnant exemple du mail art et des correspondances visant à inviter des artistes de l’ouest en ex-Yougoslavie. En s’appuyant sur les théories de Pierre Bourdieu, il faut selon l’historienne de l’art remettre en perspective les éléments du passé pour voir comment le champ artistique travaillait et fonctionnait. Ainsi, ces expositions et l’Art contemporain ont un rôle intéressant pour  proposer une relecture de la période.

C’est sans faire quitter l’Art contemporain de notre esprit que nous quittons Borbála Kálmán, après cette rencontre enrichissante. Elle nous attend d’ailleurs le 13 avril au Ludwig Múzeum à l’occasion du vernissage retraçant l’activité de l’atelier de Pécs, un groupe d’artistes néo-avangardes et conceptuel. Ce sera la première fois qu’une exposition aussi grande leur sera consacrée, s’inscrivant dans le contexte régional de la collection Sudac présentée jusqu’au 25 juin.

« L’art pour moi est celui qui se fait ressentir comme nécessaire, il doit exister et sans lui, la vision du monde n’est pas même. » Sur cette phrase de notre interlocutrice, nous nous rappellerons sans cesse l’importance d’intégrer l’Art à nos vies. 






--br
Conheça Arte Contemporânea

Entrevista com Borbála Kálmán, curador e historiador da arte em Ludwig Múzeum.

A "arte não-alinhados / Marinko Sudac Coleção" exposição abre 13 de abril, no Ludwig Múzeum em Budapeste. Nós nos conhecemos Historiador Borbála Kálmán Art nesta grande instituição de budapestoise Arte Contemporânea que irá partilhar a sua paixão por esta disciplina que ela fez sua profissão. Nós vamos lidar com ele a história e missão da icónica Ludwig Múzeum, fazendo cruzamento, desde a sua fundação, os limites teóricos e físicos através da arte.

Um museu não pode existir sem o trabalho de entusiastas

Borbála Kálmán trabalha em Ludwig Múzeum oferecendo sua exposição permanente bastante singular na região - que é atualizado regularmente - e exposições significativas.

O papel do Borbála Kálmán gira entre a investigação, e que do Comissário. Foi ela quem coordena exposições como "não-alinhados arte / coleta Marinko Sudac." Embora não seja o curador da exposição, o historiador de arte assegurou sua chegada ao Museu de Budapeste. A exposição foi realizada inicialmente no centro de FM de Milão, e através de parte da Europa.

É uma terra artística balada Budapestoise oferecemos Borbála. Antes de pedir suas malas apaixonados no edifício impressionante na arquitetura brutalista, ela trabalhou na Galeria Várfok como historiador de arte. Em uma galeria, o trabalho é em forma canivete suíço: o vinho servido em aberturas, os pregos nas paredes quando necessário. Mas a paixão pela arte transcende espaços, como sempre retorna o mesmo discurso, destacando comunicação intensiva e rico trabalho com artistas. Cada escala tem suas vantagens e características. Em uma instituição como o Ludwig é interessante trabalhar com antecedência e tem um campo mais vasto para a pesquisa. As exposições de escala e narrativas são mais complexas. A análise centra-se na voz seguido de arte contemporânea no momento. Em uma galeria de exposições são baseados no novo trabalho de artistas na continuidade de seus negócios. Albânia e exposição Kosovo Ludwig precisa de um trabalho de instalação emocionante complexidade técnica. desafios de dar a dinâmica de cada dia.

Arte do Internacional Regional

Ludwig Múzeum foi fundada na tradição de Peter e Irene Ludwig prosseguir a missão de uma unificação cultural na Europa. É a primeira instituição na Hungria com obras de arte contemporânea internacional. O papel diplomático da arte foi fundamental para as crenças do casal, especialmente no momento em que a Europa estava dividida pela Cortina de Ferro. Eles pensaram que era possível atravessar os limites teóricos e físicos através da arte. Sua coleção contemporânea começou com a arte pop americana, agora parte do museu, com obras de Warhol e Rauschenberg.

Regionalmente, a principal missão do Ludwig é detectar as tendências na Europa Central e Oriental e destacar cena Contemporânea húngara depois de 1989. Se a coleção é internacional com foco na Hungria, museu pretende recolher o trabalho de Central e Oriental.

Para o nosso interlocutor, o papel da arte contemporânea é sempre a mesma. Ela define como uma plataforma de diálogo para conectar diferentes partes da região e continuar para saber o que os outros estão fazendo cenas. O objetivo é entender o seu papel num contexto global, regional e local como um objectivo social. A questão da arte não é muito diplomática, mas também social, como um fator que ajuda a nos entender e saber nosso lugar.

Uma programação expandido, muitos artistas promovidos

Em um quarto de século, os três diretores que conseguiram Ludwig focado todos os 3 visões que não vamos esquecer a figura emblemática de Katalin Néray. O atual diretor Julia Fabényi consegue dar a possibilidade do neo-avant-garde era e seus artistas que não tiveram um grande desempenho em um museu antes. Este é o caso com a exposição dedicada ao grupo de oficina de Pécs, que será lançado em um vernissage no dia 13 de abril. Este grupo de artistas que actuam nos 70/80 anos nunca teve representação da sua actividade até então.


A pesquisa é fundamental para a implementação de grandes exposições que fazem o fruto do museu. A narrativa é sempre central, como foi o caso quando viajar exposição de arte Pop. clássicos americanos foram complementadas com as de artistas orientais, com problemas "podemos falar da arte Pop na Europa Oriental" A resposta foi, de acordo Borbála, muito interessante.

A programação é feita um ou dois anos de antecedência, mas há exceções: por exemplo, a exposição da colecção Sudac foi decidido apenas recentemente em comparação com o grande programação anual. Foi discutida a sua viagem à Hungria durante sua exposição em Milão. O resultado ancorado num contexto regional, e com a oficina de Pécs, criando um diálogo entre as exposições.

A inclusão da arte em um contexto histórico, a grade de leitura verdadeira

Tal como acontece com coleção Sudac, há o movimento de arte "não-conforme", que nas décadas 60/70/80 foi muito procurado na região. O historiador de arte diz que permanece pouco conhecido do outro lado da Europa. Isto irá apresentar uma visão diferente do Oriente, para colocá-lo no mapa da arte contemporânea na Europa.

Ao se concentrar em arquivos, documentos, é possível entender como artistas, grupos, o mecanismo estava operando essas cenas e perceber como coleções Europa estavam ligadas. O poder da arte é a sua capacidade de ler uma história diferente da região ea relação entre artistas de leste e oeste. Borbála apresentará o exemplo emocionante da arte postal e correspondência de convidar artistas ocidentais na ex-Jugoslávia. Com base nas teorias de Pierre Bourdieu, é necessário de acordo com o historiador de arte colocar em perspectiva os elementos do passado para ver como o campo artístico trabalhando e trabalhando. Assim, estas exposições e arte contemporânea tem um papel interessante de propor uma releitura do período.

Este é sem sair de nossa arte contemporânea em mente que deixamos Borbála Kálmán depois desse encontro enriquecedor. Ela nos espera além de 13 de abril de Ludwig Múzeum na abertura rastrear a atividade do workshop Pécs, um grupo de artistas e avangardes neo-conceitual. Esta será a primeira vez que tal exposição em grande será dedicado a eles, como parte do contexto regional da coleção Sudac apresentado até 25 de Junho

"Arte para mim é aquele que é considerada necessária, deve e sem ele, a visão de mundo não é o mesmo. "Nesta frase do nosso interlocutor, vamos lembrar sempre a importância de integrar a arte em nossas vidas.